"Living With Imperfection" d'Antoine Polin + Duo Thémines / Hazebrouck

Une belle soirée au Petit Faucheux au cours de laquelle on retrouve deux enseignants de Jazz à Tours : Antoine Polin avec une projection de son film "Living With Imperfection" sur le pianiste Ran Blake et Olivier Thémines pour le duo Thémines/Hazebrouck avec "Abstract Stuffs".

Sélectionné dans différents festivals (au Cinéma du réel, au FAME ou encore à Londres au Doc'n Roll), salué dès sa sortie par la critique (de Rolling Stone à Télérama), le documentaire "Living with Imperfection" dresse un portrait du pianiste américain Ran Blake empli de sensibilité, d'affection et de poésie. À l'occasion de sa diffusion au Petit faucheux (le jeudi 19 mai prochain), nous avons rencontré son réalisateur, le musicien tourangeau Antoine Polin. Un entretien à découvrir sur notre site web...

"Living With Imperfection"

À Boston, dans son appartement en demi sous-sol où l'atmosphère sort tout droit d'un vieux film noir, le grand pianiste américain Ran Blake mène une vie solitaire et continue de façonner son jeu inclassable. Depuis plus de 70 ans, c'est son obsession pour le cinéma qui l'anime et qui nourrit sa musique dans un dialogue unique entre les deux arts.

Film documentaire d’Antoine Polin - 2021, France, 66 minutes

La presse en parle : « Un portrait sensible et unique » ★★★★ - Rolling Stone / « Intense et bouleversant » - France musique / « Un film précieux » Télérama / « Un film passionnant, d’une grande justesse » Jazz Hot

Duo Olivier Thémines / Guillaume Hazebrouck « Abstract Stuffs »

Compagnons de jeu dans de multiples contextes, - trio, Frasques Orchestra ou encore le projet Slam/Jazz Pigments and The Clarinet Choir-, le clarinettiste Olivier Thémines et le pianiste Guillaume Hazebrouck se retrouvent ici pour un simple dialogue. Ils y déploient ce qu’ils partagent depuis toujours, le goût pour des écritures ciselées, ambivalentes, des timbres profonds, une économie de jeu qui fait la part belle au silence et à la résonance. Leurs "Abstract Stuffs" sont toujours tendus entre un désir formel et un penchant pour l’évocation dont ils ne peuvent se départir et qui fait ici écho à l'univers de Ran Blake.