Synthés et boites à rythme, de nouvelles machines pour le Workshop Electro

Les derniers arrivés : des clones des historiques Roland TR-808 et TB-303 ont rejoint notre SH-101 revu par Behringer*. Ces machines sont notamment utilisées par le Workshop Electro (animé par Stephen Besse), un atelier de pratique collective qui donne l’opportunité aux musiciens de jammer ensemble sur différentes machines électroniques (boîtes à rythmes, synthétiseurs, samplers…) et de s'entourer de sonorités electro, techno et hip-hop.

La TR-808, une boite à rythme historique

Après des débuts difficiles, le prix de cette boite à rythme a baissé de nombreuses fois pour permettre à tous ceux qui étaient curieux d'utiliser des sons artificiels et de créer leur propre musique. Parmi eux : de nombreux producteurs et autres DJs jeunes et/ou sans le sou. Sa machine à percussions encourage vite de nouveaux genres. Comme le rythme prend de plus en plus d'importance avec l'apogée du hip-hop et de la musique de club, qui s'adaptent petit à petit nouveaux tempos de la 808. Kicks poids-lourds, grosses lignes de basse : la 808 et ses sons de 30 tonnes changent rapidement le visage de la musique contemporaine. On l’entend aussi bien chez les forces vives du hip-hop (Yellow Magic Orchestra, Beastie Boys) que du côté des pionniers de la techno (Cybotron).

Un classique devenu référence, et qui continue à inspirer musiciens et producteurs d'aujourd'hui...

La Roland TB-303, reine de l'acid

Initialement conçu pour accompagner les guitaristes, le synthétiseur de basses TB-303 faillit cruellement à son objectif. Ses basslines qui ne ressemblent en rien à l’instrument qu’elles prétendaient reproduire capteront cependant l’oreille de compositeurs électroniques comme le groupe Phuture, qui triturera la machine jusqu’à en extraire ces lignes corrosives caractéristiques qui feront de la TB-303 la pièce maîtresse de tous les courants “acid”.

^{*L'acquisition de ce matériel a été réalisé grâce au soutien financier de la Région Centre-Val de Loire.}